Alors que Bordeaux profite d’un rayonnement international depuis plus de trois siècles grâce à ses vins au nom éponyme, son patrimoine riche d’histoire, son intérêt culturel ainsi que sa constante recherche de modernisation et de développement durable incitent de plus en plus de Français à investir dans cette métropole.

Une attractivité exponentielle

Après l’arrivée du Tramway en 2003 Bordeaux a connu d’innombrables améliorations, aussi bien en restaurant l’architecture de ses monuments anciens qu’en réinventant son urbanisme. Aujourd’hui les projets se multiplient avec la création de la Ligne Grande Vitesse (LGV) en 2017, reliant Paris et Bordeaux en à peine deux heures. Selon une récente étude Bordeaux est considérée comme la ville la plus attractive pour investir dans sa résidence principale, et notamment par les plus jeunes, la génération Y, qui la placent au même niveau que Paris. 
Cet intérêt croissant va de paire avec la rénovation du quartier Bassins à Flot, le nouvel eldorado des entreprises digitales où se sont installés de grands noms du web tel qu’OVH ou Betclic, ou encore la nouvelle école Digital Campus, sans parler des coworkings de plus en plus présents. 
Tout autant attachée à son terroir qu’à son art de vivre, la métropole bordelaise souhaite également créer une promenade rue Lucien Faure, réaménager l’ancien Port de Bordeaux en port de plaisance ou encore construire les Halles Boca pour remettre à l’honneur les produits typiques de sa région.

L’opération d’aménagement Euratlantique

Le programme d’aménagement urbain Euratlantique est centré sur la Gare Saint-Jean qui sera directement reliée au quai de Bordeaux grâce à la « rue Bordelaise », fortement inspirée de la rue Sainte-Catherine. Le nouveau quartier d’affaires Belcier se verra entouré de nombreux espaces verts, ainsi que de logements, de bureaux et de commerces. Ce projet d’intérêt national prévoit ainsi un réaménagement sur plus de 730 hectares qui pourra accueillir jusqu’à 40 000 nouveaux habitants et créera 30 000 emplois supplémentaires. 
L’Euratlantique souhaite également pallier au problème posé par l’augmentation du prix de l’immobilier bordelais ; en effet si beaucoup d’investisseurs, notamment franciliens, se pressent pour acquérir des logements neufs, les Bordelais peinent à suivre cette évolution et à se loger. Le gouvernement prévoit ainsi 35 % de logements sociaux dans la reconstruction de ces quartiers.

Les chiffres clés d’une métropole réinventée

L’arrivée de la LGV a considérablement bouleversé le prix de l’immobilier bordelais qui a subi une augmentation de 43,3 % en seulement 10 ans. Ses nombreux atouts culturels comme la Cité du Vin inaugurée en 2016 ou son intérêt économique croissant grâce à la Cité du Numérique où s’est implantée la French tech Bordeaux incitent toujours plus de jeunes à venir s’y installer. Avec un nombre d’habitants de 254 475, l’âge médian des Bordelais est de 33 ans, ce qui explique sans doute la forte tendance vers le numérique et le développement durable. 
Aujourd’hui un appartement de cette région coûte en moyenne 4 361 € du mètre carré, les maisons sont quant à elles au prix moyen de 4 000 €. Avec une densité de population d’environ 5 000 habitants par kilomètre carré, Bordeaux se place dans le palmarès des villes les plus agréables à vivre mais aussi les plus chères de France. Élue quatrième ville mondiale la plus bienveillante en ce qui concerne le déplacement à vélo, Bordeaux a réussi en quelques années seulement à réinventer l'art de vivre à la française.